Dans La Presse aujourd'hui, on apprend que des affiches portant le slogan « Génocide en Palestine, Canada complice » ont été placardées sur 16 édicules du métro durant la nuit. Mais que l'on se rassure, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) est sur le coup : « On considère que c’est un méfait, mais c’est la section des crimes haineux qui prend cette enquête en charge et qui déterminera si c’est de la haine ou non », explique à La Presse Sabrina Gauthier, porte-parole du SPVM.
Totale solidarité avec le député Haroun Bouazzi qui a fondu en larmes aujourd'hui à l'Assemblée, scandalisé par le refus du gouvernement caquiste de demander un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Plus tard, le premier Ministre Legault s'est justifié en arguant : «On est tous d’accord pour dire qu’on n’aime pas voir des civils, des enfants qui sont victimes de ce conflit-là. Mais en même temps, il faut être prudents pour qu’il n’y ait pas un message où on refuserait à Israël le droit de se défendre contre un groupe terroriste [...] il faut être prudent. Il faut être prudent avec les mots employés». Ce souci de prudence extrême n'épargne pas Justin Trudeau qui appelle quant à lui à des «pauses humanitaires» ni les conservateurs qui parlent de «pauses temporaires dans les activités militaires».
Radio-Canada : « une centaine de compagnies industrielles bénéficient d'un rabais sur leur facture, jusqu'à 20 %, offert par le gouvernement du Québec. Plusieurs sites industriels d'ArcelorMittal l'ont obtenu, tout comme la minière Nouveau Monde graphite. Il est cependant impossible d'accéder à la liste complète des compagnies, car celle-ci est confidentielle. » La mesure vise, dit-on, à : « encourager les investissements industriels, les compagnies devant démontrer qu'elles vont accroître leur production, améliorer leur productivité ou bien démarrer une nouvelle production pour être admissible au rabais. » En gros, le développement de nouveaux complexes hydroéléctriques ne vise pas la réduction de notre dépendance au carbone, mais la croissance infinie et la distribution d'avantages sonnants et trébuchants à des multinationnales auxquelles jamais aucun effort n'est demandé. Un tel niveau de renoncement devant la responsabilité politique est à pleurer.
