IDÉE REÇUE #1 – À la GMAQ, on collectionne les idées reçues sur le financement des arts et l'inutilité sociale des artistes. Quand on en trouve une belle (d’idée reçue), on demande à Clément d'en faire une affiche, et petit à petit on construit une belle mobilisation ouverte à toutes et tous.
IDÉE REÇUE #2 – Suite de notre catalogue des idées reçues sur le financement des arts et l'inutilité sociale des artistes. Cette semaine, Clément s’est demandé s’il était bien raisonnable de vouloir vivre de sa passion. Par extension, il en est venu à se demander s’il était bien raisonnable de devoir payer (son loyer, sa bouffe, l'autobus, etc.) pour vivre sur la Terre. Ouf. À la GMAQ, on n’a pas peur des questions qui brassent.
IDÉE REÇUE #3 – Suite de notre “Catalogue des idées reçues” sur le financement des arts et l'inutilité sociale des artistes. Cette semaine, Clément s’attaque à la dualité équité/égalité. Comment décider de la manière dont les ressources doivent être réparties en fonction des différents besoins (pressants) de chat-cun.
IDÉE REÇUE #4 – Financer directement les artistes, cela ressemble un peu trop à jeter l’argent par les fenêtres. Investir dans les infrastructures (culturelles), c’est plus concret. C’est un « leg » solidement bâti. Ça paraît dans le paysage, contrairement à la précarité (invisible) des personnes censées la faire vivre, cette infrastructure.
IDÉE REÇUE #5 – À la GMAQ, nous sommes pour la convergence des luttes. Combattre la précarité des artistes, par exemple, est une lutte qui nous engage contre toutes les formes de pauvreté dont souffre notre société. À travers l’art et ses possibilités, ce sont les conditions d’existence de la pensée critique qu’il nous intéresse de défendre. Et la pensée critique, c’est tout petit que ça commence. Vive les CPE! Vive l’école et la santé publique!
IDÉE REÇUE #6 – Ce n’est pas parce que c’était mieux avant que les artistes de la GMAQ se mobilisent, c’est parce que ça peut toujours devenir pire.
IDÉE REÇUE #7 – Aujourd’hui, le catalogue des idées reçues sur le financement des arts et l’inutilité sociale des artistes s’inspire de l’excellent texte de Katrie Chagnon paru dans le dossier «hygiène de vie» du dernier numéro de la revue Spirale et intitulé «Shavasana au musée pour brebis égarées». Elle y questionne l’idée (reçue) selon laquelle l’art fait du bien et doit contribuer à la course effrénée au développement de soi, « le santéisme, cette religion du bien-être dont les musées seraient aujourd’hui devenus les nouveaux temples ». De là à ce que le mauvais esprit de la gémaque invente le Yogart, il n’y avait qu’un pas, car le Yogart, surtout avec des fruits, c’est bon pour la santé. Cheers!