Tout en approuvant la mise aux enchères de 14 permis de forage pétrolier qui empiètent sur le plus important refuge marin de la côte est, le ministre fédéral de l’Environnement, Steven Guilbeault affirme : «La nature ne peut plus attendre. C’est maintenant qu’il faut agir.» À première vue le paradoxe est écrasant. À moins qu'il ne faille entendre la phrase autrement : c'est maintenant qu'il faut accorder le plus de permis possibles aux compagnies pétrolières, avant que nos propres législations ne deviennent trop contraignantes...